La tarte ensorcelée

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La tarte ensorcelée – Un fabricant de pipes de Courtavon prit un jour la routes des Franches Montagnes (Suisse) pour y vendre le produit de son travail. Il était accompagné de son épouse. Afin de se reposer un peu, le couple fit une halte sous un arbre.

« Ne nous attardons pas trop car j’ai faim », dit la femme.

Aussitôt arriva une étrangère qui leur proposa des tartes. Le couple de voyageurs n’hésita pas et accepta le présent. L’homme avait, avant de manger, fait le signe de la croix, alors que la femme avait goulûment mordu dans sa part.

Rentrés chez eux, le comportement de la femme changea et elle commit bêtise sur bêtise. Un jour, son mari la trouva, recroquevillée tel un chat, sous une armoire, sans que personne ne puisse expliquer comment elle y était parvenue. Une autre fois, son mari l’entendit appeler depuis le grenier. Il y grimpa mais ne la trouva pas. Il se hissa même sur le toit, regarda par la cheminée, sans plus de succès. Il trouva un fagot posé contre la cheminée, voulut l’empoigner, mais ne parvint pas à le déplacer. Pour la bonne et simple raison que parmi le bois mort se trouvait sa femme, pieds et mains liés.

L’ancien château des Morimont, restauré par les Vignacourt, et l’église dédiée aux saints Christophe et Jacques.